On vous dévoile combien coûte l'épicerie chaque semaine pour une famille québécoise en 2025
Le coût de l'épicerie pour une famille du Québec continue de grimper en 2025, et plusieurs ménages ressentent la pression chaque fois qu'ils passent à la caisse.
L'inflation alimentaire, les prix de la viande et des légumes, ainsi que les hausses du transport, font monter la facture plus vite que le salaire moyen.
Selon les plus récents rapports sur les prix alimentaires au Canada, une famille de quatre personnes, soit deux adultes et deux enfants, dépense maintenant environ 16 800 $ par année pour se nourrir.
Cela représente près de 325 $ par semaine. Ce chiffre, qui servait de repère il y a deux ans pour un panier confortable, est maintenant devenu la norme.
Pour beaucoup, cette somme est difficile à absorber. Les produits essentiels comme le pain, les fruits et les produits laitiers coûtent plus cher, et les rabais se font plus rares.
Dans plusieurs régions, certaines familles dépassent même la barre des 350 $ hebdomadaires, surtout lorsqu'elles ajoutent des produits biologiques ou des repas préparés.
Les experts notent que les hausses les plus fortes touchent les protéines animales et les légumes frais.
Ce sont des catégories difficiles à éviter, surtout pour les familles avec des enfants en croissance.
Le budget d'épicerie devient un casse-tête pour bien des familles
Les Québécois adaptent leurs habitudes. Plusieurs comparent davantage les prix, téléchargent les applications d'aubaines, fréquentent les marchés locaux ou choisissent les marques maison.
Certains retournent même à la cuisine maison pour éviter les plats transformés plus coûteux.
Malgré ces efforts, la facture moyenne demeure élevée. Le panier « raisonnable » de quatre personnes, qui comprenait autrefois un bon équilibre de protéines, de fruits et de produits laitiers, coûte aujourd'hui entre 300 $ et 330 $ par semaine.
Dans les grandes villes comme Montréal ou Québec, ce montant peut grimper jusqu'à 360 $, selon le quartier et la disponibilité des produits.
Les familles rurales ne sont pas en reste. Le coût du transport des denrées pèse lourdement, et les prix peuvent varier de 10 % à 15 % de plus dans certaines localités éloignées.
Les variations saisonnières accentuent aussi les écarts, surtout en hiver, quand les fruits et légumes importés dominent les étalages.
Pour réduire la pression, les nutritionnistes recommandent d'acheter davantage d'aliments locaux, de planifier les repas en fonction des spéciaux et d'utiliser les circulaires comme outil de planification.
Plusieurs experts rappellent aussi qu'un budget alimentaire stable repose sur une meilleure gestion des restes et une réduction du gaspillage.
En 2025, faire l'épicerie au Québec demande donc plus de calculs et de patience qu'avant. Les familles cherchent l'équilibre entre manger sainement et ne pas exploser leur budget.
Le montant moyen de 325 $ par semaine demeure un bon point de départ, mais pour beaucoup, chaque dollar compte.
