Il existe plusieurs options pour acheter une maison à prix abordable au Québec
Malgré la montée du coût de la vie, certaines régions du Québec demeurent encore accessibles pour ceux et celles qui rêvent de devenir propriétaires.
Alors que les prix frôlent souvent le demi-million dans les grands centres, quelques villes continuent de tirer leur épingle du jeu avec des maisons à faible prix et une qualité de vie enviable.
En moyenne, le prix d'une maison unifamiliale au Québec dépasse maintenant les 500 000 $, mais dans certaines localités, il est encore possible de dénicher des propriétés sous la barre des 300 000 $.
Ce sont souvent des villes à taille humaine, bien situées et où le coût de la vie reste raisonnable.
Parmi les plus abordables, Baie-Comeau en Côte-Nord figure en tête avec un prix médian d'environ 230 000 $.
Plus au sud, Thetford Mines et Shawinigan proposent des maisons unifamiliales entre 240 000 $ et 280 000 $, un prix presque deux fois moins élevé que dans la grande région de Montréal.
La région : une clé pour accéder à la propriété à un prix abordable
La différence de prix s'explique surtout par la disponibilité du terrain et la moindre pression immobilière.
Moins de spéculation, plus d'espace et un rythme de vie plus calme : c'est la formule gagnante pour ces régions.
Pour plusieurs familles, le compromis entre emploi et accessibilité en vaut largement la peine.
Les régions comme le Saguenay-Lac-Saint-Jean, le Bas-Saint-Laurent ou le Centre-du-Québec offrent également des occasions intéressantes.
Là-bas, les propriétés récentes se vendent souvent sous les 300 000 $, avec des terrains spacieux et un environnement naturel à proximité.
Ces marchés attirent de plus en plus de jeunes acheteurs et de travailleurs autonomes, séduits par la tranquillité et la possibilité de faire plus avec moins.
Le télétravail a d'ailleurs contribué à redonner vie à plusieurs villes régionales, où les nouveaux arrivants trouvent à la fois espace, nature et stabilité.
Au-delà du prix, acheter en région permet souvent d'accéder à un meilleur rapport qualité-prix : plus de superficie, des matériaux récents et moins de frais de copropriété.
En revanche, il faut parfois composer avec un marché local plus lent et un choix limité de propriétés.
Pour bien des Québécois, le rêve de la maison n'est donc pas mort. Il s'est simplement déplacé un peu plus loin des grands centres, là où la vie coûte moins cher et où la communauté garde encore un visage humain.
