Comment le coût du logement et de la garde d'enfants chamboule le budget des familles québécoises en 2025
Les familles du Québec n'ont jamais eu autant de mal à boucler leur budget. En 2025, entre le prix des loyers qui s'envolent et les défis liés à la garde d'enfants, plusieurs ménages doivent revoir leurs priorités financières.
Le marché de l'habitation continue de donner des sueurs froides. Le prix moyen d'une propriété a bondi de près de 9 % depuis un an, tandis que les loyers suivent la même tendance.
À Montréal, certaines familles déboursent plus de 1 800 $ par mois pour un simple 4 ½, ce qui gruge une part importante du revenu net.
Les familles qui rêvaient d'acheter une maison doivent souvent reporter leur projet. Entre la hausse des taux hypothécaires et la rareté des logements familiaux, la situation reste tendue.
Les courtiers confirment d'ailleurs que les propriétés à prix « abordable » disparaissent rapidement du marché.
Quand le logement et la garde dictent la vie de famille
Heureusement, le Québec conserve un atout majeur : son réseau de services de garde à tarif réduit. Le tarif de base, toujours fixé à 9,35 $ par jour, permet à des milliers de familles de souffler un peu.
Pour plusieurs parents, ce système est un véritable bouclier financier qui rend possible le retour au travail après un congé parental.
Mais encore faut-il trouver une place. Dans plusieurs régions, la rareté persiste, forçant certains parents à se tourner vers des garderies non subventionnées, beaucoup plus coûteuses.
Même avec le crédit d'impôt provincial, la facture peut facilement dépasser 40 $ par jour, selon la région et le service choisi.
Ce contraste crée une réalité à deux vitesses : des familles qui profitent d'une stabilité grâce à une place en CPE et d'autres qui jonglent avec des coûts élevés et des horaires complexes.
À tout cela s'ajoutent les dépenses incontournables du quotidien : transport, alimentation, activités parascolaires et loisirs.
L'inflation continue d'éroder la marge de manoeuvre des ménages, si bien que plusieurs doivent couper ailleurs pour maintenir un certain équilibre.
Pour plusieurs parents, le défi de 2025 n'est pas seulement de payer les factures, mais de préserver une qualité de vie décente sans se sentir constamment à bout de souffle.
Entre le rêve d'une maison, la course aux garderies et le coût de la vie, les familles québécoises avancent sur un fil.
