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Mini-maisons intergénérationnelles : la nouvelle façon de rapprocher les familles québécoises


PUBLICATION
Cimon Asselin
11 novembre 2025  (13h12)
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Mini-maison
Crédit photo: CBC

Et si la solution à la solitude des aînés et à la crise du logement passait par la cour arrière ?

De plus en plus de Québécois choisissent la mini-maison intergénérationnelle, une tendance qui redéfinit les liens familiaux et la façon d'habiter ensemble.
Le principe est simple : installer une mini-maison indépendante sur le terrain familial, souvent pour accueillir un parent âgé ou un jeune adulte en quête d'autonomie.
Compacte, écoénergétique et intime, elle permet de partager les coûts, tout en conservant un espace de vie personnel.
Ce concept, déjà populaire dans certaines régions rurales, séduit maintenant les familles urbaines.
Dans plusieurs municipalités comme Sherbrooke, Lévis et Terrebonne, les règlements ont été assouplis pour autoriser ces habitations secondaires permanentes sur un terrain principal.
Pour beaucoup, la mini-maison intergénérationnelle est une façon moderne de prendre soin de ses proches sans sacrifier son intimité.
Les parents vieillissants conservent leur indépendance, tout en ayant leurs enfants à proximité.
Inversement, certains jeunes adultes y voient une façon de rester près de la famille, tout en économisant sur un premier logement.

Un pas vers un Québec plus abordable avec l'augmentation des mini-maisons à faible prix

Ces petites maisons offrent généralement 250 à 500 pieds carrés bien optimisés : un coin cuisine, une salle de bain complète, une chambre fermée et parfois un petit salon lumineux.
Le coût moyen de construction se situe entre 85 000 $ et 120 000 $, selon les matériaux et les services déjà disponibles sur le terrain principal.
L'économie réalisée est considérable. En ajoutant une mini-maison sur un terrain existant, on évite les frais de terrain et plusieurs taxes liées à une nouvelle propriété.
Au-delà des chiffres, cette approche transforme les dynamiques familiales.
On se voit plus souvent, on partage des repas, on s'entraide pour les tâches et la garde des enfants, sans pour autant se marcher sur les pieds.
Certaines familles choisissent aussi d'y loger un étudiant ou un proche temporairement, ce qui offre une flexibilité rare.
Dans un contexte où le coût des loyers explose, cette formule devient une solution concrète pour rester unis sans se ruiner.
Les architectes et urbanistes voient dans ce mouvement un pas vers un habitat plus social et durable.
Ces petites unités consomment peu d'énergie, s'intègrent harmonieusement aux quartiers résidentiels et réduisent la pression sur le marché immobilier.
Avec le vieillissement de la population, les mini-maisons intergénérationnelles pourraient bien devenir la norme dans les prochaines années.
Elles offrent un juste milieu entre le désir d'autonomie et la force des liens familiaux.
En somme, ce modèle redonne un sens au mot « proximité ». Il prouve qu'au Québec, la maison idéale n'est pas toujours celle qui est la plus grande, mais celle qui rapproche le plus.

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